Se débarrasser de la partition de récupération sur Windows 11
Alors, supprimer cette petite partition de récupération sur Windows 11 peut sembler difficile, mais ce n’est pas impossible. Elle reste là comme une sécurité en cas de problème, ce qui est rassurant… jusqu’à ce que vous manquiez d’espace et que vous vouliez libérer quelques gigas pour autre chose. Attention cependant : il ne faut pas se lancer à l’aveugle. Faites une sauvegarde de vos données avant, car une fois la partition effacée, c’est irrémédiable.
Comment supprimer la partition de récupération
Voici le plan : vous pouvez récupérer de la place en supprimant la partition de récupération, mais cela signifie aussi que vous perdez l’option de restauration intégrée à Windows. Ne faites ça que si vous avez déjà prévu une solution de sauvegarde de rechange. Sérieusement, évitez les suppressions accidentelles !
Étape 1 : Ouvrir la Gestion des disques
Commencez par ouvrir la Gestion des disques. Tapez “Gestion des disques” dans la barre de recherche, appuyez sur Entrée, puis choisissez “Créer et formater des partitions de disque”. Alternativement, vous pouvez appuyer sur Windows + X et sélectionner “Gérer les disques”. C’est votre accès direct aux disques, et il est généralement simple d’y repérer la partition de récupération – souvent nommée “Récupération” ou “Partition de récupération saine”. Petite astuce : cette partition est habituellement cachée dans l’Explorateur de fichiers, ce qui la rend un peu difficile à repérer.
Étape 2 : Identifier la partition de récupération
Une fois dans la gestion des disques, recherchez la partition “Récupération”. Elle est généralement petite, quelques gigas ou moins, et n’a pas de lettre de lecteur attribuée. Faites un clic droit, sélectionnez “Propriétés” pour vérifier le nom et la taille. Astuce : soyez prudent pour ne pas sélectionner la mauvaise partition si vous avez plusieurs disques ou partitions.
Étape 3 : Ouvrir l’invite de commandes en mode administrateur
Ensuite, ouvrez l’invite de commandes avec les droits administrateur. Tapez “cmd” dans la recherche, faites un clic droit sur le résultat, puis choisissez “Exécuter en tant qu’administrateur”. Sinon, utilisez le raccourci clavier : Windows + S, tapez “cmd”, puis appuyez sur Ctrl + Shift + Entrée. La suppression de partitions nécessite des droits élevés, sinon vous ne pourrez pas y accéder.
Étape 4 : Accéder à Diskpart
Dans l’invite de commandes, tapez diskpart
puis appuyez sur Entrée. Cet utilitaire est votre centre de commandement pour gérer les disques. Tapez list disk
pour voir tous les disques connectés, puis repérez celui qui contient la partition de récupération par sa taille. N’oubliez pas de remplacer X par le numéro correct du disque : select disk X
. À vous de jouer avec précaution !
Étape 5 : Supprimer la partition de récupération
Une fois le bon disque sélectionné, tapez list partition
pour voir toutes les partitions dessus. Repérez celle de récupération, généralement de petite taille ou portant un nom spécifique. Sélectionnez-la avec select partition X
(en remplaçant X par le bon numéro), puis tapez delete partition override
. Le mot override est important : il vous permet de forcer la suppression en contournant les protections habituelles. Avant d’appuyer sur Entrée, relisez bien pour éviter toute erreur fatale ! Même une petite erreur peut compliquer la suite.
Ce qu’il faut garder en tête
Avant de vous lancer, n’oubliez pas de faire une sauvegarde complète de vos données. La suppression de cette partition est irréversible. Il est aussi fortement recommandé d’avoir préparé une clé USB de récupération—par exemple, une clé de 8 Go que vous configurez via Paramètres > Système > Stockage > Paramètres avancés de stockage > Récupération > Disque de récupération. Cela peut vous sauver la mise en cas de problème. Si les lignes de commande ne vous rassurent pas, n’hésitez pas à faire appel à quelqu’un qui a l’habitude de manipuler Diskpart. Pensez également à avoir une stratégie de sauvegarde, comme un stockage dans le cloud ou une image système, pour parer à toute éventualité.
Questions fréquentes sur la suppression de la partition de récupération
Pourquoi vouloir supprimer cette partition ?
Principalement pour gagner de l’espace. Sur les petits SSD, chaque gigot compte. La partition de récupération est pratique, mais certains préfèrent récupérer cet espace pour leurs fichiers ou applications personnelles.
Supprimer la partition de récupération, c’est risqué ?
Ça l’est si vous n’avez pas d’alternative. En la supprimant, vous perdez la possibilité de restaurer votre système avec l’outil intégré. Pensez donc à préparer un plan B, comme une image système ou une clé de récupération.
Peut-on récupérer la partition plus tard ?
Ce n’est pas évident. Une fois supprimée, il sera difficile de la restaurer sans refaire une installation complète de Windows, ce qui peut prendre du temps. Réfléchissez-y bien avant de vous lancer.
Quelle est la taille typique de cette partition ?
Souvent entre 500 Mo et quelques gigas, c’est une petite partition mais qui remplit bien son rôle en cas de besoin.
Y a-t-il des précautions à prendre lors de la suppression de partitions ?
Oui, vraiment. Choisir la mauvaise partition peut causer de sérieux problèmes. Vérifiez toujours les détails (nom, taille) avant de lancer la suppression, surtout en ligne de commande. La prudence est de mise pour éviter les mauvaises surprises.
Les étapes clés à retenir
- Ouvrir la gestion des disques pour voir votre configuration.
- Identifier la partition de récupération et vous assurer que c’est la bonne.
- Lancer l’invite de commandes en mode administrateur (Windows + X > “Windows Terminal (Admin)” ou “Invite de commandes (Admin)”).
- Utiliser Diskpart pour sélectionner le disque et la partition à supprimer.
- Exécuter
delete partition override
pour supprimer en toute sécurité la partition de récupération.
Supprimer la partition de récupération, c’est un peu comme débrancher la alarme anti-intrusion : risqué, mais parfois nécessaire si vous manquez d’espace. Si vous avez bien préparé vos sauvegardes et vos outils de récupération, cela peut vraiment libérer de la place. Faites-le avec précaution, et n’oubliez pas que la prudence et la sauvegarde vous évitent bien des galères.
Malgré sa complexité, cette partition de récupération présente certains avantages : comme une ceinture de sécurité. Certains préfèrent la garder au cas où, même si d’autres optent pour des solutions alternatives. Au final, libérer de l’espace, c’est bien, mais toujours avec une bonne préparation pour faire face aux imprévus.